Vous avez dit Masala ?

J’ai envie de vous parler d’une de mes passions : le cinéma indien, aussi appelé Bollywood (contraction de Bombay et Hollywood).

Savez vous que l’Inde est le plus gros producteur de films du monde ? Imaginez : plus de 600 films par an, 13 000 cinémas, 30 millions de spectateurs par jour et 750 magazines de cinéma !

99 % de la production cinématographique indienne est constituée de films « masala », traduire « épicé ». Ce sont des films commerciaux mais très peu d’entre eux rapportent réellement de l’argent à leur producteur !
Les masala sont très populaires, les grands succès du box-office rythment le quotidien des Indiens, la vie des stars alimente les journaux et les conversations, les musiques de films sont matraquées dans les rues à longueur de journée. En fait, c’est une grosse dose de rêves et de divertissements que « l’inde populaire » va chercher dans les salles obscures.
Les scénarios sont souvent simples : amours contrariées, devoir filial, respect de la tradition… ou gros film d’action. Il existe aussi des films plus « intellectuels », qui s’intéressent à la réalité sociale du pays…

Ces films sont appréciés au-delà de l’Inde : Moyen-Orient, Afrique, Indonésie… Et dans le monde occidental (Angleterre et Etats-Unis) par les NRI (Non Resident Indian)
Malgré ce succès, Bollywood commence à percer depuis 2002 auprès du public occidental avec «Devdas» qui a été présenté au festival de Cannes et «Lagaan».

Pour les non initiés, un film masala répond, le plus souvent, à des codes précis :
- il dure environ 3 heures,

- comporte des passages chantés et dansés (6 en moyenne),
- pas de baiser, ni de scène de sexe (ce serait scandaleux), les amoureux se contentent le plus souvent de chanter leur amour et sont transportés dans des univers oniriques à ce moment du film.

La prochaine fois, je vous expliquerais comment je suis tombée amoureuse des films hindis et ce qui fait que je les aiment tant.

A bientôt.

Smmmmmaaaaaaack !